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<table id="tabletxt" > <tr> <td > <p ><a name="0" id="0"></a></p> <p class="rougemaigre" >Tendance &quot;new age&quot;? </p> <p class="rougemaigre centre">-1- L'&acirc;me des b&ecirc;tes </p> <blockquote> <p class="petit">Abstract: le Chr&eacute;tien n'est pas d&eacute;pourvu de devoirs vis-&agrave;-vis du monde animal. Il peut aussi y puiser quelques enrichissements spirituels.</p> </blockquote> <div class="just"> <p class="centre noirgras"><a name="terrain"></a>Le terrain. </p> <p>Lorsque j'ai emm&eacute;nag&eacute;, il y avait d&eacute;j&agrave; quelques poissons dans les deux grands bassins de la terrasse. J'ai eu piti&eacute; de la solitude du poisson rouge du bassin de droite. Je lui ai donc achet&eacute; trois compagnons. Lorsque je les ai plong&eacute;s dans le bassin, j'ai vu que l'ancien solitaire a pris peur. Il ne cessait de les fuir. Il se cachait dans les tiges des n&eacute;nuphars. Au risque de se faire picorer le dos par des oiseaux, il n'osait plus aller aux profondeurs parce que les nouveaux venus y jouaient en bandes. Il fallut plus de douze heures pour que sa vie redevienne un peu plus simple et une bonne journ&eacute;e pour qu'elle se normalise. Maintenant il nage sans cesse dans le groupe de ses nouveaux compagnons. Incontestablement, m&ecirc;me les poissons rouges ont une vie psychique, un sens de la relation, la possibilit&eacute; d'avoir peur ou d'&ecirc;tre amis avec leurs semblables et la conscience d'une appartenance ethnique. Il faudra d&eacute;sormais que j'en tienne compte et que je condamne plus s&eacute;v&egrave;rement la cruaut&eacute; extr&ecirc;me de l'homme avec cet animal (bocal). </p> <p align="center">*</p> <p>Depuis la nuit des temps, il y a des gueux qui savent entendre les b&ecirc;tes, qui comprennent leurs mots et leurs symboles et qui &eacute;tablissent de v&eacute;ritables dialogues avec elles. Pourquoi alors Ren&eacute; Descartes, homme subtil s'il en fut, homme libre et homme honn&ecirc;te, ne fut-il pas en mesure de percevoir en l'animal la ma&icirc;trise d'un ou plusieurs langages? Pourquoi sur cette question animale, notre excellent philosophe se ferait-il remettre en place par des gueux sans logique? </p> <p>Descartes, intellectuel par excellence, est n&eacute; trop t&ocirc;t pour poser correctement la question du langage. Tromp&eacute; par une raison mal balanc&eacute;e qui a grandi plus vite que son propre squelette, il n'a pu voir en l'animal<a href="../rel-citationsauteurs/rel-ref-aut-descartes-betemachine-tab.htm#0" target="" > qu'une machines sophistiqu&eacute;es</a>. Il lui d&eacute;niait du coup une v&eacute;ritable sensibilit&eacute; et une &acirc;me: ce qui, selon lui, animerait les corps des b&ecirc;tes, ne serait rien d'autre que ce qui anime une t&ecirc;te fra&icirc;chement coup&eacute;e et qui mord encore la poussi&egrave;re. </p> <p>Que resterait-il de la souffrance des b&ecirc;tes dans une telle r&eacute;duction? Ne serait-elle qu'un r&eacute;flexe, qu'une crispation musculaire en r&eacute;ponse &agrave; quelques &eacute;changes d'humeurs, comme le genou qui se cabre sous l'impact du marteau du neurologue? Non, vraiment, notre penseur, ici, n'en d&eacute;plaise &agrave; son grand g&eacute;nie, va contre une &eacute;vidence plus certaine que sa raison! Qu'est-ce que la raison lorsque quelqu'un ou quelque chose souffre? Elle sera toujours, toujours, toujours incertaine ou fausse d&egrave;s qu'elle nie une douleur ou un sentiment!</p> <p>L'intellectuel contemporain renoue progressivement avec la sensibilit&eacute; des gueux. Oui, la lumi&egrave;re revient! Il en aura fallu du temps! Sortant d'une nuit de plusieurs si&egrave;cles, les scientifiques d'aujourd'hui p&eacute;n&egrave;trent enfin dans la complexit&eacute; psychique des animaux. Ils sont tout ahuris par ce qu'ils d&eacute;couvrent: des syst&egrave;mes symboliques complexes bien s&ucirc;r, mais encore des d&eacute;pressions, des mensonges, des d&eacute;tresses, des le&ccedil;ons donn&eacute;es &agrave; la prog&eacute;niture... </p> <blockquote> <p class="turquoisemaigre">La cohabitation avec un chien, ne serait-ce que quelques jours, laisse d'&eacute;vidence savoir que cet animal donne des signes d'une compassion vraie envers ses amis. Il est capable d'une affection puissante que bien des humains pourraient lui envier. C'est sans dire que ses initiatives montrent qu'il peut manifestement souffrir mentalement autant que physiquement. </p> <p class="turquoisemaigre">Nous savons aussi qu'un chien est capable de mettre sa vie en p&eacute;ril pour son ma&icirc;tre. &Agrave; bien y regarder, ce sacrifice n'est pas l'oeuvre de l'amour &quot;<em><a href="rel-spirit-erosphileagape-tab.htm#0" target="" >Agap&ecirc;</a></em>&quot; puisqu'il le fait pour 'son' ma&icirc;tre. Le chien met l&agrave; son corps au service d'un amour de rang inf&eacute;rieur, 'Philia', le m&ecirc;me amour que celui qui unit par exemple une m&egrave;re et son enfant. Mais je ne pense pas pour autant que &quot;<em>Agap&ecirc;</em>&quot; lui soit tout &agrave; fait inconnu; j'ai parfois eu l'impression qu'un chien est aussi capable d'&eacute;prouver de la compassion voire d'agir pour un &ecirc;tre humain qu'il ne conna&icirc;t pas ou conna&icirc;t &agrave; peine, et sans que ce soit par ob&eacute;issance, par crainte ou par r&eacute;flexe. Dans cette figure le chien &eacute;prouverait alors le sentiment le plus haut dont l'homme soit capable et qui est le leitmotiv des &eacute;vangiles. </p> </blockquote> <p>Je ne pense pas que de la compassion ou de l'amour soit possible ches l'&ecirc;tre qui ne disposerait d'un d&eacute;coupage symbolique tr&egrave;s fin du r&eacute;el et dont la ma&icirc;trise serait partiellement prise en charge par un langage relativement sophistiqu&eacute;. Pour pouvoir aimer l'animal a besoin d'une m&eacute;canique mentale qui autorise des projections, des associations, des identifications abstraites... Si, comme Ren&eacute; Descartes le pense, le langage est le signe de l'existence de l'&acirc;me, l'animal, le chien, le chat, le singe, le dauphin, et tant d'autres en sont manifestement pourvus! </p> <blockquote> <p class="turquoisemaigre">Quelques indices me laissent croire que le chien serait capable de commettre l'&eacute;radication de sa propre race si son ma&icirc;tre le lui demandait et lui en donnait les moyens. Sa compassion a des limites qui en feraient un bourreau au service d'un ma&icirc;tre-tyran par vulgaire ob&eacute;issance, comme le feraient la plupart des hommes. Mais un chien peut aussi d&eacute;sob&eacute;ir. Oui, il y a vraiment trop dans cet animal que pour pouvoir le priver du respect et de droits. </p> <p class="turquoisemaigre">Toutes les esp&egrave;ces animales n'ont certainement les m&ecirc;mes qualit&eacute;s d'&acirc;me, mais souvent, &agrave; mon avis, la diff&eacute;rence n'est qu'une nuance d'intensit&eacute; ou de visibilit&eacute;. Le chat par exemple est de toute &eacute;vidence aussi un animal capable de sentiments tr&egrave;s forts, mais ses moyens pour nous le dire sont tr&egrave;s diff&eacute;rents. Il s'expose plus que le chien &agrave; des malentendus parce qu'il utilise plus que lui la sensualit&eacute; (la sensualit&eacute; est toujours li&eacute;e &agrave; la pudeur et au d&eacute;sir, deux param&egrave;tres qui nous d&eacute;sarment vite et peuvent nous d&eacute;cevoir). L'amour du chat est aussi moins extraverti que celui du chien parce qu'il est moins dispos&eacute; au sacrifice et parce qu'il joue moins volontiers le r&ocirc;le d'un esclave (sans qu'ils osent se l'avouer, cette disposition du chien &agrave; devenir un esclave est ce qui enchante beaucoup d'hommes. L'analyse des ordres donn&eacute;s et du vocabulaire qu'ils utilisent le d&eacute;montre &agrave; l'envi!). Plus que le chien, le chat semble devoir n&eacute;gocier dans son for int&eacute;rieur cette quantit&eacute; d'amour qu'il est pr&ecirc;t &agrave; donner avec une soif de libert&eacute;. Cette libert&eacute; qui le fait plus myst&eacute;rieux pour nous est un argument qui laisserait &agrave; penser que l'amour des chats peut &ecirc;tre sup&eacute;rieur des chiens... Par ailleurs, cette vie psychique probablement plus complexe que celle du chien n'est-elle pas finalement l'indice d'une disposition &agrave; souffrir mentalement plus grande encore? </p> </blockquote> <p>Il n'y a pas que le langage, l'amour ou la disposition &agrave; la souffrance qui caract&eacute;risent l'&acirc;me&nbsp;bien entendu. Il y a aussi cette soif de libert&eacute; (et donc l'usage de la d&eacute;sob&eacute;issance), l'intuition, la conscience de soi, un certain rapport &agrave; la solitude, le go&ucirc;t du beau... Laissons ouverte la d&eacute;finition de l'&acirc;me qui est toujours partiellement redevable d'une convention id&eacute;ologique. Contentons-nous ici de cerner ce qui en elle est quasi unanimement reconnu et respect&eacute;. Cherchons-en ensuite des signes dans le monde animal. </p> <p>Celui qui ne voit pas que les vaches et les cochons que l'on entra&icirc;ne vers les abattoirs souffrent d'une intuitions justes, celui qui n'est pas sensible &agrave; cette d&eacute;tresse animale-l&agrave;, n'a lui-m&ecirc;me probablement qu'une toute petite &acirc;me...</p> <p>Et que dire de l'amiti&eacute; des oiseaux? Rien avant d'avoir interrog&eacute; un fauconnier... Rien avant d'avoir parl&eacute; &agrave; un homme qui fut assez sensible, patient et attentif pour obtenir qu'une corneille le taquine dans son salon ou toque de son bec &agrave; sa fen&ecirc;tre les jours enneig&eacute;s pour mendier un peu de chaleur &agrave; son ami humain. </p> <p>Et le sens du beau? Avez-vous entendu le chant de deux merles au lever des jours enneig&eacute;s? &Eacute;coutez ensuite une fugue &agrave; deux voix de Jean-S&eacute;bastien Bach, le plus spirituel de nos compositeurs, et vous comprendrez ce que je veux dire... </p> <p>&nbsp;</p> <p class="centre noirgras"><a name="prudence"></a>La prudence. </p> <p>Je ne veux pas tomber dans l'extr&eacute;misme de certains sages qui <a href="../rel-citationsauteurs/rel-ref-aut-caillat-%20jains%20animaux-tab.htm#0" target="" > balayent devant leurs pieds</a> pour &eacute;viter de blesser un fr&egrave;re reptile, arachno&iuml;de ou gastropode. Je ne veux pas imiter tel ou tel bonze qui plut&ocirc;t que d'accepter l'usage d'un insecticide pr&eacute;f&egrave;re prendre le risque d'attraper l'un la malaria et l'autre une fi&egrave;vre h&eacute;morragique. Je pense que la sagesse s'accommode tr&egrave;s bien d'un certain pragmatisme voire des cruaut&eacute;s n&eacute;cessaires. Ou, autrement dit, je pense que la sagesse peut perdre de sa qualit&eacute; &agrave; ne pas vouloir prendre en compte certains revers de la nature. Je pr&eacute;f&eacute;rerais ne pas devoir parfois tuer des insectes mais c'est la sagesse elle-m&ecirc;me qui &agrave; ce jour m'enseigne encore que la nature est imparfaite, ou -ce qui revient au m&ecirc;me in fine- que je ne suis pas encore &agrave; la hauteur de sa perfection, et que d&egrave;s lors je dois souscrire parfois &agrave; des compromis. Mais ce compromis ne peut jamais &ecirc;tre une licence &agrave; la m&eacute;chancet&eacute; ou &agrave; la cruaut&eacute; commise par imprudence... </p> <p>Je ne suis pas en mesure d'affirmer que les moustiques &eacute;prouvent ou n'&eacute;prouvent pas de sentiments &agrave; l'&eacute;gard d'autres &ecirc;tres. Je ne suis pas en mesure de parler de leurs &eacute;ventuelles souffrances ou de leurs intuitions. Mais pour le moment, mes sentiments, ma facult&eacute; de compatir et mon intuition m'invitent encore &agrave; penser que ces r&eacute;alit&eacute;s appartiennent &agrave; toutes les esp&egrave;ces vivantes (en ce compris les <a href="rel-spirit-amesplantes-tab.htm#0" target="" >plantes</a>). Les sentiments, les souffrances, les intuitions sont peut-&ecirc;tre m&ecirc;me tout simplement des caract&eacute;ristiques de l'existence,&nbsp;auquel cas m&ecirc;me les pierres seraient<a href="rel-spirit-amepierres-tab.htm#0" target="" > vaguement concern&eacute;es</a>! Que je puisse ou non m'en assurer rel&egrave;ve d'une question de degr&eacute; et de visibilit&eacute;, de la nature de mes moyens cognitifs... En cons&eacute;quence, par prudence, je pr&eacute;f&egrave;re par exemple surestimer la souffrance en toutes choses que de prendre le risque de la barbarie. </p> <p>Notre intelligence, h&eacute;las, r&eacute;pugne &agrave; distinguer les choses par des degr&eacute;s. Elle pr&eacute;f&egrave;re simplifier en s'inventant des cat&eacute;gories virtuelles et s'&eacute;pargner ainsi, par exemple, de devoir penser qu'untel n'est ni coupable ni innocent, ni crapule ni ange, ni raciste ni &eacute;galitariste, ni sexiste ni na&iuml;f... Devant un fauve, l'intelligence paresseuse parlera de cruaut&eacute; avant d'avoir fait l'effort de comprendre que c'est un subtil m&eacute;lange de quantit&eacute;s particuli&egrave;res de peur, de faim, de r&eacute;flexes, d'ignorances, ou de r&eacute;miniscences qui le conduisent &agrave; user ainsi de ses dents et de ses griffes. C'est le m&ecirc;me genre de simplisme qui pourrait nous faire affirmer que les animaux ne souffrent pas. </p> <p>Bien s&ucirc;r, rien ne me permet d'affirmer que par-del&agrave; des variations de degr&eacute;s il n'existe pas des sauts purement qualitatifs entre des esp&egrave;ces qui feraient que tel animal serait par exemple incapable de souffrir. </p> <p>Certains, &agrave; cause de l'observation de l'anatomie neurologique, s'autorisent &agrave; affirmer qu'une grenouille &quot;spinalis&eacute;e&quot; (destruction m&eacute;canique de ma moelle &eacute;pini&egrave;re) ne souffre pas lors d'une vivisection. C'est en tout cas partiellement vrai puisque quelques sensations -et probablement pas les moindres- passent n&eacute;cessairement par les nerfs et la moelle. Mais n'abusons pas des g&eacute;n&eacute;ralisations. Lier toute la souffrance au syst&egrave;me nerveux, ce serait faire trop peu cas de quelques questions fondamentales qui restent sans r&eacute;ponses. J'ai pour ma part encore assez de raison et surtout d'imagination que pour pouvoir donner droit &agrave; des perspectives et des th&eacute;ories plus inqui&eacute;tantes. </p> <blockquote> <p class="turquoisemaigre">La souffrance peut &ecirc;tre physique mais aussi relationnelle, relative, imaginaire, indicible, ...et surtout inimaginable par l'observateur. Le syst&egrave;me nerveux est bien un r&eacute;seau producteur de souffrance mais est-il vraiment le seul? La conscience est probablement n&eacute;cessaire pour souffrir mais qu'entendons-nous par cette conscience? Tout ce qui interagit avec le non-soi d'une mani&egrave;re autonome et centralis&eacute;e, d'une mani&egrave;re non al&eacute;atoire? ...Alors les pierres aussi souffrent! Etc. </p> </blockquote> <p>Qu'on le veuille ou non, avec la conscience, les fronti&egrave;res du moi, l'autonomie, (...), on est bel et bien devant des questions insolubles. On n'en sortira jamais sans quelque acte de foi. Je pense moi aussi que le syst&egrave;me nerveux est un tr&egrave;s s&eacute;rieux producteur de souffrance mais il se pourrait que dans certaines figures existentielles, partir de la structure nerveuse pour juger de la souffrance serait aussi stupide et inad&eacute;quat que d'utiliser la science des t&eacute;l&eacute;communications pour juger du contenu d'une conf&eacute;rence radiodiffus&eacute;e. </p> <p>La raison a ses propres limites qui laissent bien assez de place &agrave; un sujet pour souffrir sans savoir le dire ou sans pouvoir &ecirc;tre entendu. La souffrance se vit d'abord; les mots qui essayent ensuite d'en rendre compte deviennent eux-m&ecirc;me capables de faire souffrir avant que d'avoir pu cerner int&eacute;gralement leur sujet. Pour le peu que notre connaissance puisse en dire, la souffrance n'est pas la r&eacute;sultante d'une seule fonction d'un organe pr&eacute;cis mais un effet de r&eacute;seau. Au diable l'arrogance de nos simplifications mentales. Soyons simplement scientifiques et admettons que les souffrances les mieux verbalis&eacute;es dans et par un syst&egrave;me nerveux sont encore pleines de myst&egrave;res. Qu'il nous suffise de consid&eacute;rer par exemple que nos propres souffrances peuvent &ecirc;tre relatives pour se rendre compte de la complexit&eacute; du sujet. Untel qui a v&eacute;cu toute sa vie dans la mis&egrave;re et la disette peut tr&egrave;s bien souffrir moins du saut d'un repas que tel autre qui a v&eacute;cu toute sa vie dans l'opulence et que l'on prive seulement d'un dessert. On le sait par l'exp&eacute;rience des asc&egrave;tes. Chacun de nous peut d'ailleurs apprendre &agrave; je&ucirc;ner et remarquer qu'en quelques mois les privations volontaires deviennent plus supportables. De fait, la moindre caresse peut devenir un cruel supplice ...et <a href="../rel-citationsauteurs/rel-ref-aut-rousseau-fessee-tab.htm#0" target="" >une fess&eacute;e peut devenir une f&eacute;licit&eacute;</a>! </p> <p>Qu'oserais-je affirmer alors de la souffrance du moustique? </p> <blockquote> <p class="turquoisemaigre">Je laisse &agrave; mon lecteur le loisir d'inventer des contextes qui d&eacute;montrent la relativit&eacute; de la gentillesse et de la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute;. C'est tout &agrave; fait la m&ecirc;me chose. Or la gentillesse et la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute;, ...et la douceur, et la candeur, et m&ecirc;me la beaut&eacute; sont autant de raisons qui nous obligent &agrave; la prudence et &agrave; la bont&eacute;. </p> </blockquote> <p>La perfectibilit&eacute; du genre humain dont Rousseau -encore lui!- <a href="../rel-citationsauteurs/rel-ref-aut-rousseau-perfectibilite-tab.htm#0" target="" >pu faire le diagnostic</a> avec brio, est une des caract&eacute;ristiques qui d&eacute;signe un talent manifestement mieux d&eacute;velopp&eacute; dans notre esp&egrave;ce que dans les autres pourrait servir &agrave; &eacute;tablir quelques hi&eacute;rarchies utiles pour cohabiter plus justement avec les autres esp&egrave;ces. Mais les fronti&egrave;res de la perfectibilit&eacute; sont moins nettes que ce que Rousseau a pu croire. &Agrave; bien y regarder, les animaux aussi sont <a href="../rel-eth/rel-eth-perfectibilite-tab.htm#0" target="" >perfectibles</a>! Ici aussi il n'y aurait peut-&ecirc;tre que diff&eacute;rences que de degr&eacute;s. </p> <blockquote> <p class="turquoisemaigre">Je me suis laiss&eacute; dire que le merle ne s'est que progressivement laiss&eacute; s&eacute;duire par les villes des hommes ou il aime aujourd'hui &eacute;tablir ses nich&eacute;es. Je me suis laiss&eacute; dire que les chiens totalement sauvages &eacute;taient de f&eacute;roces et cruels ennemis de tous. Je me suis laiss&eacute; dire que des singes trop longtemps mis en &eacute;levage sont incapables de retourner dans la sauvagerie des grandes for&ecirc;ts. Autant de petits indices qui, si on les examine en profondeur, nous font comprendre que la perfectibilit&eacute; du genre humain n'est pas son privil&egrave;ge exclusif. La ressemblance des fourmili&egrave;res par-del&agrave; les mill&eacute;naires ne parle que pour les fourmis. Peut-&ecirc;tre d'ailleurs y a-t-il quelques &eacute;volutions encore &agrave; d&eacute;couvrir dans l'histoire de l'organisation des soci&eacute;t&eacute;s de fourmis au cours des mill&eacute;naires. Oui! nos &eacute;thologues devront peut-&ecirc;tre un jour &eacute;tudier l'histoire pour pouvoir, comme les anthropologues, mieux cerner leur sujet. Il va sans dire que dans ces conditions notre comportement vis-&agrave;-vis des animaux entre dans l'&eacute;thique! </p> </blockquote> <p>&nbsp;</p> <p class="noirgras centre"><a name="spiritualite"></a>La spiritualit&eacute;. </p> <p>La spiritualit&eacute; n'a jamais vraiment fui la question animale. Nous avons en commun avec les b&ecirc;tes plus que l'existence; nous avons aussi une certaine conscience du non-moi, la possibilit&eacute; de souffrir, ...la mort. Autant de confrontations &agrave; des r&eacute;alit&eacute;s au moins partiellement transcendantes et qui sont aux fondations d'une vie spirituelle. </p> <p>En spiritualit&eacute;, cette lutte contre les souffrances qui ne sont pas les n&ocirc;tres est typiquement le pendant de notre lutte pour ma&icirc;triser notre propre souffrance. La lutte contre les souffrances qui ne sont pas les n&ocirc;tres peut &ecirc;tre bien plus que le principal moyen de nous &eacute;loigner de la barbarie; elle est l'essai de symbioses entre int&eacute;riorit&eacute; et alt&eacute;rit&eacute; et, par l&agrave;-m&ecirc;me, une m&eacute;ditation sur nos fronti&egrave;res. </p> <p>Le christianisme ne parle pas beaucoup de la souffrance animale parce que les Evangiles n'en parlent pas du tout. Par contre, J&eacute;sus s'est clairement attach&eacute; &agrave; montrer qu'il accorde sans ambigu&iuml;t&eacute; possible une sup&eacute;riorit&eacute; hi&eacute;rarchique de l'homme sur l'animal <a href="../rel-citationsbible/rel-ref-bi-homsuperieuranimal-tab.htm#0" target="" >(cfr Mt6,26 Lc12,24 etc.)</a>. Il est important pour notre propos de voir de quelle mani&egrave;re J&eacute;sus &eacute;tablit cette hi&eacute;rarchie: c'est toujours sous la figure du P&egrave;re qui 'aime' les animaux et 'aime plus encore' les humains. On n'a donc pas une indiff&eacute;rence en face d'une prise en consid&eacute;ration mais une diff&eacute;rence de degr&eacute;s entre deux amours! </p> <p>Par rapport &agrave; la souffrance des b&ecirc;tes, il ne faut pas n&eacute;gliger non plus que le christianisme appartient &agrave; ces religions qui ont aboli la logique du sacrifice expiatoire dans lequel c'&eacute;tait souvent l'animal qui payait la facture. Il faudra se rappeler qu'&agrave; l'&eacute;poque de J&eacute;sus, le Temple avait les allures d'un abattoir. Il y a une lecture de la <a href="../rel-citationsbible/rel-ref-bi-vendeurstemple-tab.htm#0" target="" >col&egrave;re de J&eacute;sus au temple</a> lorsqu'il en chassait les marchants qu'on n&eacute;glige trop aujourd'hui. Dans cet &eacute;pisode, J&eacute;sus ne prend &eacute;videmment pas la posture d'un d&eacute;fenseur des consommateurs de viande: l'enjeu de sa col&egrave;re n'est pas le prix trop &eacute;lev&eacute; du b&eacute;tail &agrave; sacrifier! C'est le commerce que J&eacute;sus condamne ...le commerce des animaux du sacrifice ou, pourquoi pas, le commerce sacrificiel lui-m&ecirc;me. C'&eacute;tait d'ailleurs d&eacute;j&agrave; dans l'air du temps. Bouddha et Mah&acirc;v&icirc;ra (le fondateur du Ja&iuml;nisme) rayonnaient depuis cinq cents ans en Asie. Sans l'existence d'une compassion &agrave; l'endroit de ces animaux &agrave; sacrifier J&eacute;sus aurait-il agi comme il l'a fait? On ne peut pas trop vite repousser du revers de la main l'id&eacute;e qu'il y aurait dans cet &eacute;pisode une manifestation de la piti&eacute; pour ces b&ecirc;tes autant qu'une lassitude des pratiques commerciales du temple et la <a href="../rel-theo/rel-theo-redemption-tab.htm#0" target="" >d&eacute;nonciation d'une &eacute;thique expiatoire</a>. </p> <p>L'argument principal qui nous fait comprendre que le christianisme est radicalement bon pour la cause animale rel&egrave;ve des principales paraboles qui utilisent des symboles animaux, ces fameux moutons par exemple, qui peuplent les m&eacute;taphores pastorales du Nouveau Testament. Oublions quelques instants le c&ocirc;t&eacute; d&eacute;sagr&eacute;able (insupportable pour certains) de ces mises en sc&egrave;ne &agrave; la fois conformistes et paternalistes que la modernit&eacute; aime d&eacute;noncer, et &eacute;pinglons deux autres lectures : </p> <ul> <li>J&eacute;sus utilise la gentillesse du berger &agrave; l'endroit de l'animal pour figurer celle de Dieu pour les hommes. Ceci indique qu'il pr&eacute;suppose cette gentillesse du berger comme &eacute;tant une bonne chose (cf.<a href="../rel-citationsbible/rel-ref-bi-bonpasteur-tab.htm#0" target="" >&quot;le bon pasteur&quot;</a> ou <a href="../rel-citationsbible/rel-ref-bi-brebis%20perdue-tab.htm#0" target="" >&quot;La brebis perdue et retrouv&eacute;e&quot;</a>).</li> <li>Par ailleurs, ces m&eacute;taphores assument un autre pr&eacute;suppos&eacute;: il y a entre Dieu et les hommes une diff&eacute;rence essentielle, une diff&eacute;rence &laquo;d'esp&egrave;ce&raquo; dont une m&eacute;taphore acceptable serait celle qui distingue l'homme de l'animal. C'est donc d'un amour d&eacute;bordant le cadre des esp&egrave;ces dont J&eacute;sus se fait indirectement l'avocat. C'est cet amour-l&agrave; qui devrait animer le coeur du berger par rapport &agrave; son troupeau (<a href="../rel-citationsbible/rel-ref-bi-bonpasteur-tab.htm#0" target="" >cfr episode du loup dans la parabole du &quot;bon pasteur&quot;</a>).</li> </ul> <p align="center">*</p> <p>On voit donc que les si les &eacute;vangiles ne parlent pas de la souffrance des b&ecirc;tes, il n'en est pas moins vrai que ces textes pr&eacute;supposent comme une &eacute;vidence que les b&ecirc;tes doivent &ecirc;tre respect&eacute;es. Un chr&eacute;tien ne peut pas accepter les souffrances gratuites inflig&eacute;es aux animaux. </p> <p>Mais simultan&eacute;ment, les Evangiles, par la hi&eacute;rarchie qu'ils promeuvent, pourraient tr&egrave;s bien en certaines circonstances autoriser l'exp&eacute;rimentation animale. </p> <p>Encore une fois, le sens des nuances s'impose, n'en d&eacute;plaise aux extr&eacute;mistes des deux bords. En fait il n'est pas n&eacute;cessaire de d&eacute;construire les Evangiles pour arriver &agrave; ces conclusions. Tout un chacun sait tr&egrave;s bien que l'homme promu par le christianisme est doux et compatissant vis-&agrave;-vis des b&ecirc;tes et qu'il doit l'&ecirc;tre plus encore &agrave; l'endroit des humains. C'est une &eacute;vidence &eacute;vang&eacute;lique accessible &agrave; tout lecteur d&eacute;pourvu de mauvaise foi! L'Ancien Testament y pr&eacute;parait d&eacute;j&agrave;... </p> <blockquote> <p class="vertmaigre">&quot;<span class="ital">...Souviens&ndash;toi du jour du sabbat, pour le sanctifier.<br> Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.<br> Mais le septi&egrave;me jour est le sabbat de l&rsquo;&Eacute;ternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton b&eacute;tail, ni l&rsquo;&eacute;tranger qui r&eacute;side chez toi.<br> Car en six jours l&rsquo;&Eacute;ternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s&rsquo;y trouve, et il s&rsquo;est repos&eacute; le septi&egrave;me jour: c&rsquo;est pourquoi l&rsquo;&Eacute;ternel a b&eacute;ni le jour du sabbat et l&rsquo;a sanctifi&eacute;...</span>&quot; Ex 20,8-11 - Traduction TOB </p> </blockquote> <p>L'inculte lirait dans ce texte que Dieu mets les humains au m&ecirc;me rang que le b&eacute;tail... L'homme juste y lit plut&ocirc;t qu'il faut aussi '&ecirc;tre humain' avec les b&ecirc;tes.</p> <p align="center">*</p> <p>D'autres spiritualit&eacute;s furent beaucoup plus explicites que les chr&eacute;tiens et les juifs sur le sujet. Les Bouddhistes et les Ja&iuml;ns, on le sait, ne badinent pas avec le respect de l'animal et l'hindouisme a th&eacute;oris&eacute; des consid&eacute;rations particuli&egrave;res pour quelques esp&egrave;ces sous le chapeau de la th&eacute;orie karmique. </p> <p>Les traditions la&iuml;ques ne sont pas &agrave; la tra&icirc;ne: le mouvement &eacute;cologique, les organisations de protection des animaux, les avatars du mouvement &laquo;hippie&raquo; ou du &laquo;New Age&raquo;... Si les intellectuels se m&eacute;fient de ces mouvements peu rationnels, qu'ils aillent jeter un petit coup d'oil du c&ocirc;t&eacute; des philosophes utilitaristes par exemple qui ne badinent pas non plus avec la souffrance des b&ecirc;tes: </p> <blockquote> <p>&laquo;<span class="ital">...Peut-&ecirc;tre le jour viendra-t-il o&ugrave; le reste du r&egrave;gne animal retrouvera ces droits qui n'auraient jamais pu lui &ecirc;tre enlev&eacute;s autrement que par la tyrannie. Les Fran&ccedil;ais ont d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute; que la peau fonc&eacute;e n'est pas une raison pour abandonner sans recours un &ecirc;tre humain aux caprices d'un pers&eacute;cuteur. Peut-&ecirc;tre finira-t-on un jour par s'apercevoir que le nombre de jambes, la pilosit&eacute; de la peau ou l'extr&eacute;mit&eacute; de l'os sacrum sont des raisons tout aussi insuffisantes d'abandonner une cr&eacute;ature sensible au m&ecirc;me sort. Quoi d'autre devrait tracer la ligne de d&eacute;marcation? Serait-ce la facult&eacute; de raisonner, ou peut-&ecirc;tre la facult&eacute; du langage? Mais un cheval parvenu &agrave; maturit&eacute; ou un chien est, par-del&agrave; toute comparaison, un animal plus sociable et plus raisonnable qu'un nouveau-n&eacute; &acirc;g&eacute; d'un jour, d'une semaine ou m&ecirc;me d'un mois. Mais supposons qu'ils soient autrement, &agrave; quoi cela nous servirait-il? La question n'est pas: peuvent-ils raisonner? Ni: peuvent-ils parler? Mais bien: peuvent-ils souffrir?...</span>&raquo; Jeremy Bentham cit&eacute; (et traduit&nbsp;?) par Luc Ferry dans &laquo;Kant, une lecture des trois 'critiques'&raquo;, Grasset, page 98. </p> </blockquote> <p>&nbsp;</p> <p class="noirgras centre"><a name="action"></a>Action. </p> <p>C'est au nom du potentiel mental des animaux, au nom aussi de ce potentiel de gentillesse et de g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; qui en d&eacute;coule, que pour ma part, dans la mesure du possible, je pr&eacute;f&egrave;re accorder aux animaux des droits, selon leur esp&egrave;ce et dans les limites du possible. Il en va selon moi comme des droits que l'on se doit d'accorder aux enfants, &agrave; la nature, aux vieux, aux handicap&eacute;s... </p> <p>Il n'y aurait m&ecirc;me pas chez les animaux cette gentillesse et cette g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; en puissance qu'il y aurait alors notre propre gentillesse et notre propre g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; pour nous imposer les m&ecirc;mes attitudes envers des &ecirc;tres faibles et peut-&ecirc;tre capables de souffrir. Agape l'exige. </p> <p>Cette gentillesse dont le Christianisme et le Bouddhisme ont fait grand cas, impose de prendre en consid&eacute;ration la souffrance de tout ce qui n'est pas moi. C'est pourquoi une de ses premi&egrave;re manifestation pratique serait d'essayer, autant que possible, d'&eacute;pargner les souffrances inutiles &agrave; tout ce qui existe. Ce serait pour un chr&eacute;tien en tout cas comme un imp&eacute;ratif moral. Pour ma part, acceptant cet imp&eacute;ratif, j'en suis arriv&eacute; &agrave; progressivement changer mon style de vie. La mutation est encore en cours. Pour &eacute;viter de rester dans l'abstrait, voici quelques r&egrave;gles de conduites simples que je me suis donn&eacute;: </p> <ul> <ul> <li>Je suis devenu v&eacute;g&eacute;tarien autant que ma sant&eacute; et la logistique me le permettent. Je suis tellement convaincu que les animaux souffrent des conditions d'&eacute;levage et parfois des conditions d'abatage que je pr&eacute;f&egrave;re ne pas encourager le syst&egrave;me. </li> <li>&nbsp;Lorsque j'ai la possibilit&eacute; de ne pas tuer un animal en faisant le m&eacute;nage ou en jardinant, je ne le tue pas et d&eacute;pense un petit surplus d'&eacute;nergie pour le d&eacute;placer simplement hors de ma chambre, hors du champ de ma b&ecirc;che ou que sais-je d'autre. </li> <li>Je n'h&eacute;site plus &agrave; faire &eacute;talage public de mes sentiments respectueux envers les animaux et &agrave; encourager la pratique du v&eacute;g&eacute;tarisme pour les adultes qui n'ont pas &agrave; fournir un travail manuel &eacute;reintant. Peu m'importe le ridicule dans lequel cela peut me confiner parfois. </li> <li>Je n'h&eacute;site plus &agrave; manifester mon antipathie vis-&agrave;-vis de ceux qui enferment des oiseaux dans des cages sans motivation indiscutablement &eacute;cologique. M&ecirc;me chose pour les poissons rouges. Etc. Je manifeste &agrave; toute occasion mon antipathie pour ces jardins zoologiques qui n'aurait pas pour unique mission de prot&eacute;ger des esp&egrave;ces. </li> <li>J'encourage toute forme de l&eacute;gislation qui cherche &agrave; am&eacute;liorer les conditions de vie des animaux d'&eacute;levage et d'abatage quelque puissent en &ecirc;tre les cons&eacute;quences financi&egrave;res. </li> <li>Sans vouloir strictement interdire l'exp&eacute;rimentation animale, je d&eacute;fends l'id&eacute;e que cette exp&eacute;rimentation doit &ecirc;tre strictement r&eacute;gul&eacute;e, accomplies sous analg&eacute;sie tant que possible, r&eacute;duite aux plus strictes n&eacute;cessit&eacute;s de la m&eacute;decine et des sciences de la vie. </li> </ul> </ul> <p>Les r&egrave;gles principales qui caract&eacute;risent actuellement ma relation avec les b&ecirc;tes tournent donc essentiellement autour de la notion de souffrance. Mais tout de suite apr&egrave;s la souffrance, c'est le devoir d'&eacute;coute qui dirige mes attitudes (l'un ne va pas sans l'autre d'ailleurs). Je pars de la croyance, un peu na&iuml;ve peut-&ecirc;tre, que les animaux sont autant de cl&eacute;s pour entrer dans des formes de savoir encore vaguement ineffables qui pourraient nous aider &agrave; vivre mieux. Je voudrais bien arriver &agrave; mieux comprendre pourquoi la fr&eacute;quentation pacifique des animaux, et surtout celle des chiens des chats, des oiseaux et des grands herbivores (les vaches bien-s&ucirc;r, mais aussi le dromadaire, le buffle, l'&eacute;l&eacute;phant...) nous apaisent. Je n'h&eacute;site pas &agrave; affirmer que cette petite enqu&ecirc;te n'est rien de moins qu'une grande qu&ecirc;te spirituelle et que son issue pourrait me rendre meilleur. </p> <p>&nbsp;</p> <p>paul yves wery - Chiangmai - Mai 2008</p> <p class="petitpetit">Version 1.02 -Chiangmai - Mars 2011 </p> </div> <p>&nbsp;</p> <div class="petit centre"> <p align="center" ><a href="rel-spirit-amesplantes-tab.htm#0" target="" >L'&acirc;me des plantes</a> </p> <p align="center" ><a href="rel-spirit-amepierres-tab.htm#0" target="" >L'&acirc;me des pierres</a> </p> <p >&nbsp;</p> <p >&nbsp;</p> <p >&nbsp;</p> <!--__comoun tao__--> <div class="centre petit "> <p>*********************</p> <p><a href="../../index-religion.htm" target="">Menu (Fr)</a> - <a href="../../index-religion-en.htm" target="">Menu (En)</a> </p> <p><a href="../../index.htm" target="">Accueil - Welcome</a></p> <p>*********************</p> <p><a href="../../Links/links-intro-yves.htm" target="" >Webmaster</a> - <a href="../rel-liens/rel-contact%20stylite.htm" target="" >Contact</a></p> <p><a href="../../index.htm" target="">www.STYLITE.net</a> - <a href="../../index-aids-hospice.htm" target="">www.AIDS-HOSPICE.com</a> - <a href="../../index-prevaids.htm" target="">www.PREVAIDS.org</a></p> </div> </td> </tr> </table>